Train to Busan : les zombies revus par la Corée du Sud

Les réalisateurs d’Asie de l’Est sont réputés pour nous avoir donné des chefs d’œuvre du film d’horreur avec des opus comme The Eye, ou encore The Ring. Avec Train to Busan, cette partie du monde s’est enfin attaqué au thème des zombies avec efficacité, et c’est actuellement l’un des films les plus mémorables sur le sujet.

Films de Zombies : trop de vus et revus ?

Les codes du film de zombie sont parmi les plus simples à recopier : un virus s’échappe, et transforme les gens en morts-vivants. Au début, personne ne comprend rien, et s’affole, et la compagnie responsable essaie de minimiser son rôle dans le chaos qui a lieu, et essaie aussi de faire croire que tout est sous contrôle. Les gens se réunissent en groupes de survivants, dans lesquels tout le monde meurt peu à peu, sauf une poignée, et parfois même une seule personne.

Bien sûr, quelques productions ont fait en sorte de s’éloigner au mieux de ce schéma, et par exemple, dans Shawn of the Dead, même si le fil conducteur est le même, le réalisateur a eu l’idée d’en faire un film comique et non d’horreur. D’autres tentatives ont été faites dans cet esprit, soit faire que les zombies soient trop lents pour être un réel danger, ou bien même en faire des êtres dociles et domestiqués. Train to Busan a pourtant pris la voie du film-frisson, et le fait de manière grandiose.

Quelle est l’histoire dans Train To Busan ?

Comme le titre l’implique, une bonne partie de l’intrigue se passe sur un train et sur des voies ferrées ; les passagers d’un train découvrent une fois à bord de celui-ci qu’un virus s’est propagé dans la ville de Séoul, un virus qui a comme spécificité de transformer les gens en morts vivants. Plusieurs destins se retrouvent entremêlés à bord de ce train, dont celui d’un trader accompagné de sa fille, celui d’un homme et sa femme enceinte, et celui d’un jeune lycéen et une de ses amies.

Tout ce petit monde cherche à assurer sa propre survie et celle de ses proches, et de par cela découlent tensions, mais aussi des alliances non soupçonnées. C’est aussi l’occasion pour le spectateur de voir que sous la contrainte, les gens peuvent se montrer capables du pire comme du meilleur.

Le film vaut-il le détour ?

Ce film datant de 2016 est un des meilleurs films d’horreur de la décennie, dans la mesure où il ne tombe pas dans les pièges de l’usage à outrance du jumpscare, et à la place, il nous fait ressentir des émotions réelles, que ce soit le frisson, l’horreur ou bien de l’attachement pour les différents personnages. Lorsqu’une personne dans le film se trouve en difficulté, on ressent presque la tension qu’on peut éprouver dans sa situation, et il n’y a pas une minute où on regrette d’avoir commencé le film. On ne peut qu’espérer avoir de nouveau la chance de voir un film qui marque autant dans l’avenir.

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